... mon ventre de métal me protège en transparence de la peur première, de ma nudité naissante...
Je temporise avec ma peur, je me veux un moment, me rapprocher de moi...
J'en suis souvent si loin, un peu perdu dans les nuages...
toutes les indéfinition du monde..... nébuleuses des relations....
J'ai tellement de mots tus et les lèvres serrées!...
J'avale la mort partagée de ceux que j'aime dans l'englouti!
J'ai de l'asthme alimentaire, et pas beaucoup d'amour-propre!...
Tous ces ravalés, ces non-dits indigestes, ces chroniques constipations verbales, ces cancers par voie orale!...
J'ai la grande gueule pour ne rien dire!
HOMO DOMESTICUS