Yasmina Petite fleur que j'ai frôlé... Yasmina petite soeur je ne t'ai pas oublié!
Je n'ai pas oublié ce café perdu de Paris... Ni ton visage au matin d'une courte nuit...
Rappelle-toi on parlait de meurtre et de sang... Mais tu ne cillais pas tu mordais à pleine dents!...
Pourtant il était question surtout d'ordures... Mais cela ne ternissait pas l'éclat de ta figure!...
Tu m'as pris à parti comme tu prends la vie... A coup de trichlo à coup de mépris...
La défonce pour oublier n'importe comment... Le suicide pour faire peur! à tous ces gens!...
Et tu provoques car tu sais qu'ils s'en foutent! Tu ne demandes rien tu n'as pas de doutes...
Tu préfères donner donner quitte à en crever!... Donner c'est comme ça que tu as enfanté...
Ton gosse à sa vie il a compris et il t'aime... Tu sais que lui au moins n'est pas une chaîne
Et même si on t'enferme pour cause de folie! Ce n'est que par peur! Et par envie en face de ta vie!...
Ta vie qui éclate qui circule dans ton corps cette force qui se propulse dans ton coeur
Ce flot qui bouillonne comme un volcan! Cet instant que je conserve! Comme un talisman...
Ce baiser que sans façon tu m'as lancé... Ce baiser je l'ai pris... il m'a réchauffé...
Pardonne-moi si je parle de tout cela... Mais j'aime la vie! Elle fleurissait en toi!...
Yasmina Petite fleur que j'ai frôlé... Yasmina petite soeur... Je ne t'ai pas oublié!...
chanson d'aurore...
Paris de passage 1981